Dyslexie adulte : Quel comportement adopter ?

Dyslexie adulte

Pour beaucoup, « adulte » et « dyslexie » sont deux termes qui n’ont rien à voir ensemble. Pourtant, il est courant de rencontrer des adultes dyslexiques. Ils se font plus discrets au sens où l’on évoque peu leurs difficultés comme si elles avaient disparu. Les enfants dys sont confrontés à l’échec en lecture et à l’écrit situations qui peuvent persister à l’âge adulte. Pourtant, le plus souvent, on considère, que les adultes dyslexiques ont compensé en partie leurs difficultés ce qui leur a permis de passer inaperçus une fois sorti du cadre scolaire. Alors que la dyslexie est toujours présente mais qu’ils arrivent à trouver des solutions pour en limiter les retentissements. Certains vont même jusqu’à refouler leur dyslexie, jusqu’au jour où …

La dyslexie c’est pour la vie

La dyslexie, c’est pour la vie ?

Être dyslexique commence dès la naissance et on le reste à vie, simplement on trouve les moyens de contourner ses difficultés ou pas. La dyslexie ne s’exprime pas de la même manière chez chacun. Parfois, elle est ressentie de manière moins prégnante. Il est à noter que certains Dys ont réussi à progresser malgré ce trouble durant leur scolarité. Une fois adulte, ils se rendent compte qu’ils ont bien compenser leurs difficultés. Cependant, les symptômes de dyslexie s’imposent parfois à nouveau en milieu professionnel ou lors d’une formation. Et là, ils n’arrivent plus à contourner ces difficultés imposées par leur environnement mais ils se retrouvent en situation de blocage, engendrant mal être, anxiété, voire une situation de burn-out. Les troubles resurgissent à l’occasion d’un changement de poste ou d’environnement de travail, de missions, de hiérarchie : difficultés de mémoires (de travail et à moyen terme) ; lenteur d’exécution (difficultés à respecter les délais par exemple) ; lecture non automatisée qui impose des efforts et induit une grande fatigabilité, fautes d’orthographe récurrentes dans les écrits professionnels qui sont très mal perçus, etc.

Bien souvent, la dyslexie se révèle durant les premières années de scolarité et particulièrement lors de l’apprentissage de la lecture et des premières règles d’orthographe. Mais la dyslexie peut être compensée et ne pas se repérer dans cette phase d’apprentissage. Parfois, l’enfant réussi tout seul à contourner son handicap sans que cela le pousse vers l’échec. Tous les cas de figures existent comme l’enfant diagnostiqué qui suit une longue rééducation mais qui une fois franchi certaines étapes abandonnent tout souvenir de ses difficultés à l’âge adulte mais elles le rattraperont ; l’enfant jamais diagnostiqué qui a toujours eu des difficultés et a fini par rompre avec l’institution scolaire très tôt et dans la douleur. Une fois adulte certaines situations lui remémorent ses difficultés d’antan sans en comprendre l’origine…Combien d’adultes devenus parents comprennent à l’occasion de la scolarisation de leur enfant d’où viennent ses difficultés qui ont tant pesé sur leur scolarité …

Pourtant, l’adulte Dys peut se faire diagnostiquer puisqu’il existe des tests spécifiques pour les adultes qui sont utilisés par l’orthophoniste pour réaliser un bilan d’orthophonie. Cette étape est décisive puisqu’elle peut marquer le début d’un suivi orthophonique même à l’âge adulte (protocole de soins). Il s’agit d’une première forme de reconnaissance du trouble.

Reconnaissance de handicap chez l’adulte

La reconnaissance de handicap chez l’adulte dyslexique ?

Dans le cadre professionnel, l’adulte peut faire la démarche de demande de Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) qui ouvre droit à un aménagement du poste et environnement de travail.

L’idée est alors de limiter l’impact du trouble sur les missions professionnelles. On peut, par exemple, organiser un poste de travail adapté aux difficultés de la personne dys, à l’aide d’outils et des prises en comptes particulières. Tous les dyslexiques sont différents et n’ont pas nécessairement besoin des mêmes aménagements. Il est nécessaire de dresser un bilan précis des besoins et difficultés rencontrées pour définir quelles seront les actions à mener, les outils à déployer pour faciliter :

-votre intégration au sein de l’équipe de travail

-votre travail selon vos missions (cœur de métier mais aussi en termes de communication etc.)

Il faut adopter un comportement ou l’on privilégie le dialogue et la transparence vis-à-vis des difficultés induites par votre dyslexie. En effet, c’est le même principe que pour les enseignants, avec qui il faut entretenir le contact pour qu’ils comprennent les difficultés afin de mieux aider à les surmonter.

Depuis 2005, le trouble de dyslexie est considéré comme entrant dans le champ du handicap. L’amélioration des diagnostics permet un meilleur dépistage chez les jeunes. Cependant, tous les enfants ayant terminé leur scolarité avant 2005 n’ont que très rarement bénéficié de la mise en évidence du trouble. Aujourd’hui, il est fréquent de rencontrer des adultes dyslexiques qui n’ont jamais été diagnostiqués et qui ne sont souvent pas au courant de leurs troubles bien qu’ils aient conscience de difficultés récurrentes. Il arrive également souvent que des parents découvrent à l’occasion du diagnostic de leur enfant qu’ils sont eux-mêmes Dys !

La newsletter des parents d’enfants Dys

    L’orthophoniste pour l’adulte dys

    L’orthophoniste peut-il aider l’adulte dyslexique ?

    Les adultes dyslexiques ont souvent plus de difficulté à trouver une/un orthophoniste, car :

    • Les enfants sont considérés comme prioritaires du fait du manque de place
    • Déshérence médicale en matière d’implantation d’orthophoniste
    • Surcharge des professionnels en orthophonie (fréquence : délais d’attente pour la prise en charge de quelques mois à 2 ans)

    Pour un adulte, cela n’est pas non plus toujours évident d’assumer sa dyslexie et particulièrement de prendre la décision du suivi orthophonique.

    Lorsque l’on est adulte et Dys, on peut bénéficier d’un suivi et d’une rééducation pour acquérir les notions de lecture/écriture qui sont indispensable dans la vie d’un adulte. Mais on peut aussi bénéficier de la mise en place d’outils et de logiciels adaptés qui permettent de limiter l’impact du trouble dans le cadre privé ou/et professionnel. Chez l’adulte, le suivi avec un orthophoniste sera plus basé sur des méthodes de compensation et sur des stratégies de contournement du trouble que sur l’étude des règles de grammaire basiques jamais assimilées auparavant. A moins que ce passage vous soit nécessaire ou que vous souhaitiez revoir toutes ces notions et vous sentiez prêt pour cela ! Après tout chacun est différent !

    Une chose est certaine, il ne faut pas laisser le trouble ralentir vos projets et votre vie professionnelle alors qu’il est possible de réussir aussi bien que les autres (même si le diagnostic est tardif).

    L’âge ne doit pas être une excuse pour ne pas se faire diagnostiquer, mieux vaut tard que jamais !

    Une vidéo sur la chaîne You Tube de la FFDYS présente les idées reçues que l’on peut avoir sur la dyslexie à l’âge adulte :

    Un correcteur orthographique peut-il aider un dyslexique ?

    La dyslexie est un trouble spécifique de l’apprentissage de la lecture et de l’orthographe qui touche de nombreuses personnes. Pour les dyslexiques, l’écriture et la lecture peuvent être des tâches particulièrement ardues et décourageantes. Dans ce contexte, l’utilisation d’un correcteur orthographique peut s’avérer être une véritable bénédiction. Vous avez ainsi une solution d’aide à la rédaction comme un correcteur en ligne.

    Les dyslexiques ont souvent du mal à repérer les fautes dans leurs écrits, ce qui peut entraîner un manque de confiance en eux et une certaine frustration. Grâce à un correcteur orthographique, ces difficultés sont grandement atténuées. En effet, l’outil détecte automatiquement les erreurs et les signale à l’utilisateur, lui permettant ainsi de les corriger plus facilement.

    Mais le rôle du correcteur orthographique va au-delà de la simple détection des fautes. En effet, certains correcteurs, proposent également des fonctionnalités d’assistance à la rédaction. En analysant le contexte global du texte, ils peuvent suggérer des mots ou des expressions pertinents pour compléter ou reformuler les phrases, ce qui est particulièrement utile pour les dyslexiques qui peuvent être confrontés à des difficultés de formulation et de structuration de leurs écrits.

    Le correcteur orthographique devient ainsi un véritable allié pour les dyslexiques, en leur offrant un soutien précieux dans leurs activités d’écriture. Grâce à cet outil, ils peuvent gagner en autonomie et en efficacité dans leurs tâches rédactionnelles, ce qui contribue à renforcer leur confiance en eux.

    Le correcteur orthographique ne peut pas se substituer à une prise en charge spécifique pour les personnes dyslexiques. Il ne résout pas le trouble en lui-même, mais il offre un appui supplémentaire pour faciliter l’expression écrite et la communication.

    Pour les personnes dyslexiques, l’utilisation d’un correcteur orthographique peut être une aide précieuse dans leur quotidien. En leur permettant de corriger leurs fautes plus facilement et en proposant des suggestions pour améliorer leurs phrases, cet outil contribue à renforcer leur estime de soi et à faciliter leur accès à l’écriture.

    Le correcteur est clairement une aide à la rédaction

    Que l’on soit dyslexique ou non, la rédaction de textes professionnels ou personnels requiert un certain niveau de rigueur et d’attention. En effet, un écrit truffé de fautes d’orthographe et de grammaire peut sérieusement nuire à la crédibilité de son auteur, que ce soit dans un cadre professionnel ou privé.

    Le correcteur orthographique est donc une aide précieuse pour tous ceux qui souhaitent produire des textes de qualité. En corrigeant automatiquement les erreurs d’orthographe et de grammaire, il permet à l’auteur de se concentrer sur le fond de son message plutôt que sur la forme. Cela s’avère particulièrement utile pour les personnes dont l’écriture est moins fluide ou pour celles qui rédigent dans une langue qui n’est pas leur langue maternelle.

    Mis à part la correction des fautes, certains correcteurs orthographiques avancés, offrent des fonctionnalités supplémentaires qui facilitent grandement la rédaction. Ils proposent par exemple des suggestions de reformulation pour rendre les phrases plus claires et plus élégantes. Ces suggestions permettent d’améliorer la qualité du texte tout en préservant le style et la personnalité de l’auteur.

    En plus de leur rôle de correction, les correcteurs orthographiques peuvent également être des outils pédagogiques. En identifiant les erreurs récurrentes de l’utilisateur, ils l’aident à prendre conscience de ses faiblesses en écriture et à progresser dans son apprentissage de la langue.

    Le correcteur orthographique est un outil incontournable pour tous ceux qui souhaitent produire des textes clairs, et plus précis. Que l’on soit dyslexique ou non, il offre une aide précieuse à la rédaction en facilitant la correction des fautes et en proposant des suggestions pour améliorer le style du texte. N’hésitez pas, à vous renseignez pour adopter le correcteur orthographique qui vous convient le mieux pour gagner en efficacité et en qualité dans vos écrits.

    Recevez des emails utiles pour aider votre enfant dys 

      18 commentaires

      • Bonjour, j’ai était diagnostique dyslexique en cm1, et j’étais obligé de sentir du cour pour aller avec une éducatrice dans une autre pièce à part pour travailler.
        En même temps que le divorce des parents.
        Je vois mon garçon lire je me revois ma femme veut pas ouvrir les yeux , et je sui hpe également.
        Et je maîtrise pas les règles de l’écriture.
        Au quotidien j utilise des logiciels le soir je suis rincé.
        Dans ma seconde langue apprise à 22 ans ,j ai pas ces soucis l’anglais.
        J’ai tout reapris comme les enfants.
        Un témoignage
        Cordialement

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        • Bonjour,
          Je suis dyslexie dysorthographie Comfirmer par un bilan et j’ai des troubles de l’humeur. (Ses le médecin qui le dit).
          Je ses depuis mon CE2 que j’ai des difficultés j’avais une dame qui me lisent mes devoirs et cours et expliquer ce que c’était.
          Arrivé au collège mais parents on arrête donc j’ai tout perdu je suis partie en section stage en 4em car j’arrive pas à suivre donc j’allais rarement a école arrivé au lycée des le 1er mois j’ai décrocher donc j’ai abandonne et aujourd’hui j’ai 32ans et je me vois dans mon fils qui lui aussi et multi dys j’ai fait un bilan orthophonique qui dit que je suis multi dys avec un niveau fin primaire. Je me sens nul aujourd’hui je fais pas Les devoirs de mes enfants trop dur pour moi.
          Je travail en restauration et mes problème commence à rendre mon travail difficile j’oublie je note tout à ma manière (mes collègues comprene pas ce que j’écris) et j’oublie je refais plusieurs fois la même chose pour éviter d’oublier je pere mes moyens je me mais en retrait pour éviter le conflit avec mes collègues.
          Certains savez que je suis multi dys d’autres non.
          Je voudrais savoir si faire un dossier MDPH serait utile pour moi dans mon travail. Je suis fatiguée a me cacher ou demande à certaines de mes collègues de m’aide. Merci

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          • Bonjour,

            Je comprends très bien toutes vos interrogations et votre souffrance.
            Mais il ne faut pas rester dans cette situation. Les 2 solutions seraient

            – A)votre patron pourrait passer au numérique pour tous les salariés
            afin d’adapter les prises de commande par ex

            -B) ou bien de faire une demande de RQTH auprès de la MDPH de votre
            département. Comme cela c’est vous qui pourriez bénéficier d’un
            aménagement de poste pour vous faciliter le travail.

            1) Comment ? Je vous explique le déroulement après il faut voir dans la
            pratique comment tout cela peut se faire concrètement.

            A) il faut préalablement chercher le meilleur outil à utiliser qui
            corresponde à vos besoins professionnels puis dans un second temps en
            discuter directement avec votre patron mais encore faut-il qu’il soit
            ouvert à la technologie et qu’il comprenne que cela peut être utile à
            chacun de ses salariés.

            B) Il faut d’abord refaire des bilans actualisés : neuropsychologique
            (par un psychologue qui fera une bilan neuropsy complet) ; orthophonique
            et peut-être en ergothérapie (mais ça, ce sera fonction des résultats
            révélés par le bilan neuropsy).

            2) RQTH :

            Est ce qu’il vous reste des papiers de quand vous étiez enfant qui
            pourrait montrer que vous avez été suivie en orthophonie ou qu’à l’école
            vous aviez des adaptations ?

            Je vous conseille de faire un sorte de synthèse chronologique qui
            récapitule votre parcours de Dys ( ex : 1987 entrée en CP difficultés
            apprentissage de la lecture et de l’écrit ; mise en place d’adaptations
            pédagogiques et aide humaine (expliquer ce que la personne faisait pour
            vous aider en classe) ; aide à la maison pour les devoirs (si il y avait
            qq’un pour ça ?) ; bilan et suivi orthophonique (dire à peut près
            pendant combien de temps vous y êtes allé, si vous y alliez plusieurs
            fois par semaine) ; préciser aussi si vous avez eu d’autres suivis comme
            par exemple psychologique (en cabinet libéral ou centre spécialisé) ;
            Evoquer le fait qu’à l’entrée du collège tout s’est arrêté vous n’avez
            plus eu d’aides et vos difficultés n’ont fait que s’amplifier. Expliquer
            votre orientation et le fait que vous n’avez pas pu faire d’études.

            Pourquoi, qu’est ce que cela pourrait vous permettre d’obtenir ? Dans
            cette seconde partie : Expliquer aussi dans le détail, les difficultés
            que vous rencontrez dans votre travail. Et là je vous conseille
            d’essayer de bien tout détailler. Vous poser les questions de qu’est ce
            qui est compliqué pour vous ? Notez tout sur un brouillon. Prenez le
            temps de faire ça sérieusement. Car à partir de cette liste, on peut
            ensuite voir ce qui pourrait vous aider et trouver les moyens de créer
            un aménagement de poste de travail. C’est là que la RQTH peut être une
            vraie aide.

            J’ignore dans quel coin vous habitez mais il faut absolument que vous
            vous rapprochiez d’une association de Dys (la plus proche de chez vous)
            pour qu’elle puisse vous aider à mettre tout ça en marche, vous
            accompagnez. Vous avez besoin d’aides et en plus cela pourra aussi vous
            aider pour votre fils ! Si vous ne trouvez pas revenez vers moi
            j’essayerai de vous aidez mais à distance c’est plus compliqué …
            l’avantage des asso locales c’est qu’elles connaissent les
            professionnels de santé, la MDPH et même parfois elles siègent dans les
            CDAPH, elles savent comment les institutions locales fonctionnent ou
            évoluent. Cela peut être un sacré plus pour vos demandes diverses et les
            réponses que vous allez obtenir.

            Bon courage, surtout ne vous découragez pas ! Il faut tenir vous êtes
            jeune et votre ressenti par rapport à vous même est inacceptable ! Vous
            n’êtes pas nul, vous avez des difficultés qui ne sont pas de votre
            faute, vous les subissez donc il faut trouver des solutions pour vous
            permettre de les contourner et en réfléchissant sans connaître vraiment
            votre job, j’en imagine déjà alors tout est possible !!! Je reste à
            votre écoute, n’hésitez pas à me recontacter et me donner de vos
            nouvelles !!!

            Répondre
            • Bonsoir merci d’avoir prix le temps de me répondre.
              Je suis du pas de calais.
              J’ai eux rdv avec un psy et IDE .
              Il on conclut que oui j’ai un trouble du comportement mes pas intansif ses en période de stress.
              Je doit les recevoir pour voir comment géré mon stress.
              A force de toujours réfléchir j’ai des troubles du sommeil defois j’ai fait dormir plus de 12h d’affilée et defois 4h par nuit je suis très actif et j’aime pas resté sans rien faire.
              Aujourd’hui j’accepte de demander de l’aide pour que je puise avancer et pouvoir aider mes enfants aujourd’hui je souhaite passé un diplôme mes ses compliqué avec mes difficultés j’ai pris rdv avec mon médecin traitant pour commencer à monter mon dossier MDPH pour le moment j’ai que mon bilan orthophonique que j’ai passé en octobre mes parents non rien de quand j’étais petite.lecole je sais pas si il garde les dossier depuis autant d’années.
              Même a âge adulte on peut voir un neurophy .
              Je suis perdu dans toute ses démarches pour mon fils ses plus simple école aide beaucoup.

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          • Bonjour Kelly,
            Je suis aussi multi dys. Je parcours internet dans le but de trouver un remede à mes maux. Devant un énieme site, je suis trouvé devant votre temoignage. J’ai commencé par admirer votre sincerité et vos difficultés à l’ecris. Je trouve admirable votre combat d’aider votre fils. Je me retrouve en vous.
            J’ai un parcours assez atypique, je me suis auto diagnostiqué dys malgré mes difficultés, j’essaye tant que mal de faire un travail de bureau ou intellectuel. Un travail simple pour les Communs des mortels, il peut me prendre un temps fou. Il faut aussi le cacher et ne pas montrer notre difference.
            Cependant, nous devons garder espoir et voir nos difficultés comme un don beni des dieux. Sache que nous avons autre chose de bien mieux …

            Répondre
      • Vraiment merci beaucoup.
        Ça m’a permis de comprendre beaucoup plus ce qui m’arrive.
        J’ai 21ans je suis étudiant et j’ai l’impression que la dyslexie va détruire ma vie 🥺😢.
        Je veux pourtant être le meilleur dans tout ce que fait.
        Je fais beaucoup d’efforts mais je ne réussis pas assez.
        Je passe beaucoup de temps à faire des choses simples.
        J’ai vraiment besoin d’aide.

        Répondre
      • Bonsoir je suis une maman dyslexique et tout les jours ces un combat pour faire les choses comme les courses ou faire des papier ces très dur pour moi de comprendre les documents je travaille en temps que femme de ménage heusemen que j ai mon mari qui fait les papiers à ma place et je ne fais jamais les devoirs de mes enfants car je comprendre pas moi j ai arrêté l hortophoniste car je travaille au heure des séances je me demande si on pouvait toucher la locataire endicape ou pas

        Répondre
        • Bonjour, je comprends bien votre situation. Cependant, malheureusement,
          l’AEEH (allocation pour adulte handicapée) ne peut vous être donnée. La
          seule aide que vous pourriez recevoir viendrait d’associations qui
          aident les femmes.

          Peut-être que dans votre secteur géographique, il y a des associations
          qui pourraient vous aider pour le quotidien en vous apprenant à mieux
          comprendre les choses, pourquoi pas à suivre des enseignements adaptés à
          vos difficultés pour que vous puissiez améliorer votre lecture et vos
          écrits si vous le souhaitez. Mais financièrement, il n’y a pas d’aides
          pour les personnes dans votre situation.

          Malgré le fait que vous avez des difficultés à lire, vous pouvez quand
          même profiter gratuitement de livres audio par exemple. Le principe
          c’est d’écouter quelqu’un qui lit pour vous un livre de votre choix.
          Cela vous permettrait de vous distraire quand même et d’apprendre aussi
          des choses, découvrir des univers qui vous plaisent, lire les mêmes
          livres que vos enfants comme ça vous pourriez en discuter avec eux
          après, ce serait un moyen de pouvoir communiquer avec les autres sur des
          lectures communes. Qu’en pensez vous ? Si cela vous intéresse, si vous
          me dites où vous habitez (ville) je pourrai trouver l’association qui
          s’occupe de ça la plus proche de chez vous … Est ce que vous arrivez à
          aller sur internet ou pas du tout ? Il y a aussi des vidéo sur le site
          de France télévisions qui sont destinées aux élèves et aux étudiants
          mais aussi aux adultes qui veulent s’instruire. Cela pourrait être
          intéressant pour vous de partager les visionnages avec vos enfants ? Je
          pourrai vous donner les liens aussi.

          Bien sur tout cela ne remplace pas l’argent mais au moins vous pourriez
          partager autour de connaissances communes avec vos enfants, votre mari,
          votre entourage …

          Je vous souhaite beaucoup de courage !

          Répondre
      • Bonjour, je vois qu’il n’y a pas que moi qui fait des fautes d’orthographe. J’ai été diagnostique à l’âge de 10 ans en 1976 par un grand hôpital à Paris. Je n’ai jamais eu l’occasion de voir un orthophoniste donc je me suis fais ma propre rééducation. Par exemple, je me suis mis à lire en diagonal à 11 ans. Je ne savais pas à l’époque que ça existé déjà… Bref j ai pu faire un bts… Mais je ne lis jamais à haute voix car personne ne pourrait comprendre. Pour lire des histoires aux enfant, j’inventais 80%. Par contre j’aime lire et ce sont les math qui mon sauvé. Ce que j’aimerais dire aux parents dys : vos enfants sont intelligent, faites leurs plus confiance et ils trouveront des solutions différentes que ce que vous aimeriez mais ça sera leurs solutions. Bon j arrêt là car ce court texte m’a épuisée…

        Répondre
      • Je vous remercier chaleureusement pour votre blog.
        J’ai à ce jour bientôt 62 ans et je suis dyslexique. Je garde un très mauvais souvenir de mes années de scolarité. À l’âge de 13 ans, j’ai suivi des séances d’orthophonie sans résultat probant.
        Jeune adulte, après avoir fait un apprentissage de menuiserie, j’ai dû admettre que je n’étais pas fait pour ce métier. Maladroit et gauche, j’ai très vite abandonné la profession pour travailler en forêt durant 13 ans.
        C’est à l’âge de 30 ans que je pris l’initiative de consulter mon médecin pour lui exposer mon handicap. Suite à ma démarche, il m’orienta vers une orthophoniste.
        Après quelques séances, la praticienne m’a mis dans les mains un livre de Jéromine Pasteur « Chaveta : L’arche d’or des Incas ».
        Elle ajouta.
        Je vous prête ce livre pour le lire et vous m’en ferez un retour d’expérience.
        Stupéfait, je le prie et c’est avec acharnement que je lus l’intégralité de l’ouvrage.
        C’est avec un immense bonheur que je découvris pour la première fois la littérature.
        Après quelques années, mes capacités physiques s’amenuisèrent pour exercer une profession si physique que le travail en forêt en région montagneuse.
        C’est dans ces circonstances et après plusieurs échecs que je passai les concours de garde forestier et d’agent de maîtrise de la fonction publique territoriale. Ce dernier m’ouvrir les portes d’une commune, comme responsable du service espaces verts.
        Ma carrière évolua et aboutit à la fonction de technicien territorial.
        Les tâches administratives s’accrurent considérablement au fil des années. Coûte que coûte je devais suivre le cap.
        Pour un dyslexique, rédiger un rapport, répondre à un mail est laborieux et demande beaucoup d’énergie quand on ne dispose pas des outils adéquate.
        Aujourd’hui, je m’affaire à écrire mon autobiographie. Même si les mots ont engendré en moi tant de souffrance, mais cela peut sembler paradoxal, j’aime la littérature, les mots qui me font vibrer.
        Je souhaite partager mon expérience de vie, jonchée d’obstacles due à la dyslexie.
        Oui, la dyslexie a conditionné ma vie, durant de nombreuses années j’ai dénié mon handicap, par hante, par peur du jugement d’autrui.
        À présent, j’ai progressé et je parviens à m’exprimer sur ce mal sournois.
        Les nouvelles technologies offrent aujourd’hui aux dyslexiques de ma génération les portes de la culture, la possibilité d’exprimer sa créativité.
        Ce fossé infranchissable, que j’ai connu enfance entre moi et mes camarades qui lisaient couramment, cette frustration quotidienne m’en marquer à jamais.
        C’est pourquoi je suis si sensible à tout ce qui est mis en œuvre pour accompagner les enfants dyslexiques pour qu’il puisse s’épanouir sans limites.

        Répondre
        • Bonjour, Tout d’abord je vous remercie de d’avoir partagé avec moi un peu de votre vie. Votre témoignage est émouvant et montre
          à quel point vous devez avoir une force intérieure pour arriver à écrire comme vous le faite.Votre histoire, enfin ce que vous
          en racontez, quelques petites parties, traduit un parcours solide et une richesse de réflexion sur vous même…Bravo à vous ! Je serai heureus de vous lire à nouveau.

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      • Bonjour je m’appelle Géraldine, j’ai 37 ans et j’ai été diagnostiquée il y a 1 mois.
        Toute ma vie ma scolarité a été un vrai calvaire pour moi… Toujours perçu comme une élève qui avait les moyens mais qui ne faisait pas d’effort. C’est effectivement ce qui a fini par arriver au fil du temps… Je n’ai jamais envisagé de faire des études supérieurs parce que je ne m’en sentais pas capable… pourtant je pense que ça m’aurait plu! Alors j’optais toujours pour des choix faciles ou je ne me mettais pas trop en danger… Pour ne pas trop décevoir car « j’en avais les moyens! » alors fallait pas en plus qu’on dise que j’étais « paresseuse! » (heureusement, je n’ai jamais entendu ce mot!.. OUF!) Je doutais déjà tellement de moi et de mes capacités!
        C’est à 35 ans que je décide de prendre le taureau par les cornes et de passer mon bac car je voulais changer de métier (sans trop savoir quoi faire … mais avec un niveau 4, c’est tjs plus facile de choisir…) Alors j’ai passé le DAEU dans le plus grand secret ( pour être sure de ne décevoir personne si j’échouais!). Ça n’a pas été facile mais je l’ai obtenu et ai été major de promo.
        Je suis aujourd’hui en 2 eme année de DE psychomotricité. Dans mes études j’ai eu des enseignements sur les troubles -DYS et c’est à ce moment là que je me suis dit… que peut être…
        Alors je suis allée faire un bilan et OUI je suis dyslexique. De le savoir est un grand soulagement finalement… Je suis capable! Je ne suis pas fainéante… J’ai juste une particularité avec laquelle je dois apprendre à composer! Aujourd’hui, j’ai pu avoir un tiers temps pour mes futurs partiels… Je vous avoue ne pas savoir si vraiment c’est nécessaire (depuis le tps que je compense!) mais j’y ai droit… Peut être ressentirais-je moins de fatigue à la fin de l’épreuve?… Nous verrons…
        Tout pour dire qu’il fait bon de mettre des mots sur des maux 😉
        Merci pour vos postes qui ont encouragé le mien. Bonne continuation à tous.

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        • Merci pour votre témoignage ! Ca motive beaucoup de vous lire et je suis sur que votre tiers temps vas vous permettre de vous sentir mieux pour les partiel.

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      • Bonjour
        Pascal 60 ans j’ai été diagnostiqué il y a 5 ans Multy dys. Grasse a l’aide de mon Amie Isabelle j’ai oser consulter et surtout essaier de sortir de cette enfer qui ma pourri et continue , j’ai des RDV A orthophoniste deux fois pas semaine, j’ai trouver une personne vraiment formidable qui ma déja fait évoluer mai j’ai constamment une peu de tout, ont ma proposer de consulter un psychologue ou de hypnose, mai je n’ai pas trouver la bonne personne pour l’instant, pendant ces 5 années jai voulut crée avec l’aide d’un Ami ma biographie qui et sortie maintenant; et le titre et ( Une vie a coté ) qui raconte ma vie , je l’ais crée déjà pour aider toutes les personnes qui sont dans notre Ca et aussi pour me libéré,de cette renferment pour mes enfants que Jaime, qu’il soies au courants du problèmes de leurs Papa .
        merci a Culturedys et aussi aux témoignages et de m’avoir lue
        Pascal

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        • Bonjour Pascal,
          Bravo d’être allé au bout d’un projet aussi riche et aussi contraignant en même temps. Ecrire sa biographie ce n’est pas simple comme exercice alors en étant dys quel challenge !

          En plus, écrire, c’est pour nous un énorme effort à faire constamment ! Je le sais mais je ne peux pas m’en passer et puis lorsqu’on a un objectif ça nous motive au delà de nos limites !

          Tes enfants doivent être super fier de leur papa !!!!!

          Je vous souhaite de la sérénité et de trouver les bonnes personnes pour avancer encore vers le meilleur.

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      • bonjour jais 57 ans j’ai été diagnostiqué taus ver 10 ans je panse il a 7 ans aviron que je suit reconnue MDPH A PLUS DE 50 pour sans mais sa deviun difficile au travaille sa la toujours été je me sans différant des autre il faut dire que avec sette handicape sa ma pourrit la vie je me suit m’aime retrouver a la rut avec tout se qui va avec a faursse de me battre sa deviun difficile je mais jamer accepte sette diferanse elle ma fait soufrire elle ma prie mon morale devenue dépressif malereus m’épuise me fatigue sa deviun dur d’avancer je me suit battu mais la je mais plus de fores jais fair que des metier penible eboueur ripeur baleieur manutansoiner diver travaille en fondri alors que je vouler etre avocat pour defandre les povre je naime pas lunjustise une chose me pleret fer un livre sur ma vie mais difisile quant on et dyslexiques

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        • Bonjour,
          En tous cas bravo car vous avez une sacrée force en vous pour avoir fait tous ces métiers difficiles, avoir résisté à la vie dans la rue, et arriver à 57 ans en disant que vous êtes fatigué ! Mais c’est normal, c’est une vie sacrément difficile que vous avez eu. Et c’est une super idée de vouloir raconter votre vie … Est-ce que vous avez essayé de commencer à la raconter en vous enregistrant ? Ce n’est pas si compliqué et une fois que vous aurez enregistré tout ce que vous voulez partager, il sera possible de transcrire votre récit à l’écrit. Aujourd’hui, il y a des outils numériques qui permettent cela et qui en plus corrige les fautes d’orthographes. Si ça vous plaît et que c’est un de vos souhaits les plus chers, il faut l’accomplir ! Là où vous habitez, il doit y avoir un « conseiller numérique » quelqu’un qui s’occupe du numérique à la mairie ou bien du département qui propose d’accompagner les personnes loin de l’informatique qui ont besoin d’apprendre. Et là vous pourriez justement trouver de l’aide pour apprendre à utiliser les outils numériques si vous ne savez pas. Et raconter votre histoire puis la transcrire par écrit ensuite via les outils informatiques. J’attends de vos nouvelles, pour écouter votre histoire !

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