Evoquer ces troubles, c’est contribuer à mieux les faire connaître et à mobiliser pour renforcer la recherche. C’est aussi améliorer leur reconnaissance, leur prise en charge et leur acceptation au sein d’une société qui doit être plus inclusive. L’étude « La pensée dyslexique » menée par l’association Dyslexia et ManpowerGroup en 2021 auprès de 1061 salariés dyslexiques a mis en évidence que 42 % des d’employeurs avouent leur ignorance sur les compétences des dyslexiques.
Lorsque les troubles dys ne sont pas suffisamment connus des camarades de classe ou des collègues et collaborateur, ils peuvent être mal vécus par les personnes concernées. Une méconnaissance de ces difficultés spécifiques provoque des remarques et des attitudes décourageantes pour la personne qui en fait l’objet. C’est toute l’équipe et le groupe qui peut pâtir de ce manque de formation.
Mieux connaitre les troubles dys, c’est aussi mieux circonscrire les difficultés, c’est-à-dire améliorer la compréhension de ce qui relève ou pas du trouble. La probabilité de trouver des dys dans chaque établissement est fort vu la proportion de dys dans la population (6% à 8%).
De nos jours, les diagnostics sont de plus en plus nombreux. « Ces dernières années les diagnostics des troubles spécifiques ont explosé : l’allocation enfant handicapé a augmenté de 136% en vingt ans » (Le Figaro).
De plus, les troubles dys sont de mieux en mieux diagnostiqués. Il s’agit donc d’une problématique d’avenir où il devient de plus en plus indispensable de se former.