Dyslexie de surface : dyslexie « visuelle »
Contrairement à d’autres types de dyslexie, la correspondance entre les lettres et les sons n’est pas particulièrement compliquée. Dans le cas d’une dyslexie de surface, c’est la voie d’adressage « lexicale » qui est déficiente. L’aspect visuel des mots n’est pas stocké dans le lexique interne, ce qui est le cas pour un normo-lecteur.
Les lettres et les mots irréguliers ne sont donc pas reconnus par le dyslexique de surface. Il est donc contraint d’utiliser la voie d’assemblage pour déchiffrer le mot comme si c’était la première fois qu’il le rencontrait.
L’accès à la représentation mentale étant quasiment impossible, le stock lexical est presque vide, il n’est pas rare que l’individu écrive de manière phonétique. Une écriture phonétique conduit bien entendu a commettre une multitude de fautes d’orthographe.
On considère que la cause de ce trouble peut être un défaut de la reconnaissance visuelle des lettres et des mots. Les lettres de forme proche (b/d ; p/q ; m/n…) font l’objet de confusions.
Plus l’orthographe du mot est irrégulière, plus un individu atteint de dyslexie de surface éprouve des difficultés pour le lire.
Si ce type de dyslexie n’est pas le plus courant, il n’est pas le moins handicapant… En effet, la dyslexie de surface gène le lecteur dans son accès à la signification du texte et provoque souvent une lecture très lente et hésitante
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